fbpx

Que serait la FRANCE sans vin ?

Il était une fois…

Que deviendrait ce pays et ses habitants si on les privait de leur alcool national : que serait la France sans vin ? Que ce passerait-il si même ce mot -vin- était devenu imprononçable, politiquement incorrect en France même ?

Toutes les tribus depuis la nuit des temps, spontanément, ont créé leur alcool selon leur environnement naturel et culturel afin de mieux communier entre eux et souvent avec les dieux.

Tout cela rythmé par des rituels de partages et d’unité, comme cela a été la cas en France depuis des siècles et des siècles autour du vin, de l’art, des saisons.

Imaginez notre territoire, la France, sans plus aucun vin ? Visualisez une seconde les paysages, les verres, les visages et les assiettes ?

Horrible n’est-ce pas ? Et pourtant regardons ensemble cela de plus prêt…

Quand on est bien « pervers » et que l’on veut cuire une souris vivante on évite de monter la température d’un coup, on le fait petit à petit, comme cela elle a chaud en se disant que ça va passer ?

JE VAIS VOUS RACONTER CETTE HISTOIRE EN ESPÉRANT VOUS MONTRER À QUEL POINT IL EST UTILE ET NÉCESSAIRE DE SOUTENIR LE TRAVAIL ET LE TALENT DE NOS VIGNERONS CHAQUE JOUR :

« Il était une fois un pays lointain qui ressemble à la France. Non celle de 2021, peut-être la France de 2070… Un pays en tout cas où rien ne s’est arrangé, où l’entêtement « à diviser » se reconnaît plus que dans le pire. Un territoire sur lequel plus grand-chose ne marche avec fluidité. Un pays où, sous prétexte de ne blesser personne, de ne mettre aucune limite, un seul répertoire de pensées s’est imposé et fonctionne maintenant de façon autonome. Cette matrice instable génère tellement de causes et d’effets mêlés que sa raison d’être se cherche uniquement dans le chaos et la destruction.

Dans ce pays qui ressemble tant à la France, d’influence en abus d’influence, on en est venu, il y a des dizaines d’années, à interdire toute communication sur son alcool traditionnel local, LE VIN. Breuvage pourtant si profondément ancré dans les mœurs, qu’il portait une symbolique au cœur des cérémonies religieuses dominicales. On ne sait plus comment on en est arrivé là, la participation aux cérémonies religieuses s’étant, elle aussi, perdue. Comme d’ailleurs beaucoup de participations à beaucoup de réunions de groupe et de rituels culturels. Par principe de précautions les grandes réunions publiques avaient été interdites.

Plus personne ne savait comment aborder la consommation de cet alcool ancestral, qui ressemble tant au vin, et l’avait oublié.

LE PRINCIPAL BIENFAIT DU LIQUIDE ÉTAIT DANS SA COMPLEXITÉ ET SA POÉSIE.  AU FUR ET À MESURE DE SA DÉCOUVERTE : LES FACETTES DE CE BREUVAGE, ENCADRAIENT ET CONTRÔLAIENT LE POSSIBLE EXCÈS DE TROP EN BOIRE.

Le nectar avait même, au fil du temps, quitté l’univers quotidien pour prendre un parfum d’inconvenance. De mauvais vins, puis des vins sans alcool avaient été promus dans les grands lieux de distribution pour finir de dégoûter le chaland tenace.

Bref, dans ce pays qui ressemble à la France de 2070, plus de breuvage qui ressemblerait à du vin…

Et pourtant, toute tribu, toute civilisation humaine, a développé son propre alcool, sa propre échappatoire contrôlée culturellement par des célébrations justement disposées dans le calendrier des saisons de la vie.

Hors, que devient une tribu sans son alcool local ?

QUE DEVIENT CE PAYS, QUI RESSEMBLE TANT À LA FRANCE, DANS CETTE HISTOIRE, EN 2070 SANS VIN ?

Une tribu peut-elle être heureuse sans rituels qui la solidarisent… qui l’unifient ?

Une tribu peut-elle survivre sans alcool, sans une échappatoire culturellement autolimitée, autorégulée socialement, culturellement et historiquement ?

Un musée joue-t-il ce rôle ? Où enterre-t-il doucement et patiemment le sujet ?

PAR QUOI AVAIT-ON REMPLACÉ CE NECTAR, ICI ?

Par d’autres liquides, des sirops brevetés, plus uniformes et industriellement contrôlables. Par d’autres médecines moins douces bien sûr. Ce n’étaient pas des remèdes qui avaient grandi avec cette civilisation-là. Au lieu de lui être bénéfique, dans certains cas de plus en plus nombreux, la potion était fatale. Tant mieux c’était leur objectif caché.

Au lieu de rassembler, de ritualiser un partage, ces infâmes breuvages divisaient toujours un peu plus le peuple de ce pays… Les malades, les presque en santé, les sans alcools, les sans gluten, les sans rien…

Cet alcool oublié avait pourtant beaucoup à voir avec l’équilibre de la vie des gens qui habitaient ce pays.

Territoires superbes, gâtés par la nature, qui offraient une diversité invraisemblable de goûts et d’ivresses possibles. Chacune de ces ivresses, de ces connexions au divin, demandaient, soit une occasion particulière, soit une préparation spéciale, rare, des connaissances, un tour de main… Les contraintes nécessaires pour atteindre ces paradis bien réel en contrôlaient automatiquement l’accès : il fallait se former, être en quelque sorte initié par un maître. Parcourir un long chemin intérieur, sensoriel, par soi-même.

Heureusement certains chamanes, guidés par leur étoile, étaient partis vers d’autres territoires où les qualités de cet alcool extraordinaire pour l’individu et pour le groupe étaient mieux reconnues.

ET L’ART DE VIVRE QUE LE VIN VÉHICULE S’IMPLANTA LOCALEMENT POUR DEVENIR, EN QUELQUE SORTE, LA NOUVELLE BOISSON LOCALE.

En dehors de musée, de véritables œuvres culturelles, artistiques autour du vin naissaient…

Son pays d’origine le pleurait, mais ses habitants ne le savaient même pas.

Un peu perdus, ils s’abandonnaient à toutes sortes de dépendances à risque…

Ses citoyens qui ressemblaient tant à des Français de 2070, n’avaient jamais été autant malades de rien, malades de vivre dans un système qui existait par lui-même, hors cycle, hors toute logique ou identité, sans but ni limites.

Au fait, le mot « identité » avait été banni, il était bien trop sulfureux de vérité…

Désormais tous les rituels ancestraux étaient bannis…

Leurs cerveaux étaient tellement programmés à obéir au RIEN, au VIDE, que la seule évocation de leur boisson perdue les faisait se sentir coupables, hors normes, en danger, presque souffrants… Alors qu’ils étaient tous déjà ivres simplement de l’avoir perdu !

LE MOT « VIN », ET MÊME LE MOT « FRANCE » ÉTAIENT AUSSI DEVENUS IMPRONONÇABLES …

2 mots « produits alcoolisés » avait tout avalé !

Par chance, ce pays avait des voisins lointains, qu’il avait influencé par son art de vivre, son élégance et son raffinement passés des siècles auparavant.

De flux en échanges, ces cultures avaient des ancêtres et des dieux communs. Comme il était seul à vivre dans l’exception, ses voisins continuaient à communiquer sur les valeurs de cet alcool qu’ils s’étaient appropriés, le revendiquant même dans certaines régions comme un aliment.

Gavés de médicaments pour soigner leur mal être, les parents qui vivaient encore dans ce pays qui pourrait être la France de 2070, n’avaient plus la force de se débrancher de leurs dépendances à la matrice chaotique et mensongère. Ils restaient figés dans leurs liens serrés et n’émettaient plus que de faibles « marmonnages ».

Par chance, il leur était encore permis de faire des enfants qui grandissaient tant bien que mal, livrés à eux-mêmes. Ils étaient un peu fragiles, certes, mais restaient extrêmement lucides face à ce qui avait fait la déchéance de leurs aînés, avec l’instinct de s’en préserver.

Ces jeunes habitants de cette terre, coupée de son alcool local, commençaient donc à voyager pour trouver du sens et de l’espoir ailleurs.

De voyages en rêves, de rencontres en partages, ils redécouvrirent les habitudes de leurs ancêtres communs et le breuvage perdu. Le VIN renaissait partout loin de la FRANCE. Plus c’était loin, plus son culte était vivant et joyeusement partagé.

Ce bonheur éblouit tant de jeunes êtres : ces fruits d’un travail bien fait, la preuve de l’existence du lien si particulier avec la nature qui les entourait, la terre et le ciel. C’était  un signe de respect de soi en tant qu’adulte libre et cheminant. Les rituels du bon vin les guidaient naturellement dans le respect de leur terre, des dieux et des autres.

Cet alcool, le bon vin, incarnait une façon unique de cultiver son jardin avec patience, labeur et un cadeau des dieux qu’ils redécouvraient.

Riches de cette abondance, ils rentrèrent retrouver leurs parents.

Ils ne purent les débrancher de leurs sirops, de leurs médicaments, les déprogrammer… les mensonges les avaient ensevelis vivants.

Avec les années, un nouveau peuple naquit : en cultivant des parcelles oubliées et de nouveaux jardins, en profitant des jus de leurs fruits, en s’émerveillant de la multiplicité des fermentations possibles, en observant patiemment ces forces cachées dans la nature, sur certaines parcelles : en s’autorisant l’appréciation de cet alcool de travail et de vie …

Le VIN était redevenu leur totem… qu’ils vivent en France ou ailleurs.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. »

Galatée Faivre

Extrait DIVINE IVRESSE (corrigée version 2005)

Pour rejoindre le Groupe des Vignerons intelligents