Un ami m’a envoyé hier cette photo bouteille de 1994, QUAND on a co-créé notre PROPRE LABEL BiO en défiant la règlementation EUROPOURIENNE … (because Flavescence…etc)
Regarde ORGAVIGNE en bas de la bouteille !!!
À l’heure où l’écocitoyen apporte de plus en plus d’importance à son alimentation, les produits issus de l’agriculture biologique remportent de plus en plus de succès, notamment les vins.
Le vin est un plaisir gustatif, mais également visuel, l’étiquette est lue sous toutes ses formes.
Plus que simplement le boire, on en discute et on partage ses idées pour un monde meilleur. C’est un vrai moment de convivialité entre amis ou en famille.
Une étude, récemment menée, a analysé les codes des packagings des vins BIO pour définir les profils des consommateurs de vins BIO/naturels.
Le sujet s’est concentré sur l’étiquette des vins biologiques et naturels et leurs Labels.
Les contextes et enjeux du packaging et du vin biologique/naturel ont d’abord été définis pour ensuite confronter les recherches à la réalité du terrain au travers d’une étude qualitative regroupant les avis d’experts du secteur du vin, ainsi qu’une étude quantitative d’un panel de 150 personnes.
Bref, tout ceci a démontré que l’étiquette touchait plus particulièrement le consommateur quand elle était authentique et surtout COHÉRENTE, quel que soit le LABEL BIO…
Ce que je savais déjà depuis 1994 grâce à l’expérience de mon Père Lionel Faivre avec ORGAVIGNE (il m’avait demandé mon avis, j’ai commenté Fonce ça va marcher, et cela a fonctionné) c’est cela être futurologue !
Encore aujourd’hui il y a des vides à combler avec ces labels et certifications. Actuellement incomplets, ils ne sont pas forcément gages de qualité pour beaucoup, malgré leurs réglementations et cahiers des charges à rallonge…
En plus des labels sur l’étiquette, l’humour et l’art sont des éléments appréciés par les consommateurs, mais à dose mesurée.
Bref, il y a de la place POUR DE NOUVEAUX LABELS cohérents selon la météorologie de chaque RÉGION.
Pour rappel, mes réponses ici aux questions posées dans cette étude sur le BiO :
1. Voyez-vous des différences de packaging entre les vins conventionnels et les vins bio/naturels ? Si oui, lesquelles ?
G.F. OUI, les vins BIO/naturels veulent souvent donner une image nature, artisanale, brute, non travaillée et ne souhaitent absolument pas que l’on voit qu’ils font du marketing… Ce faisant, c’est une démarche à encadrer que de chercher à transcrire cette image « but de décoffrage ».
Il s’autorise différents codes, des dessins et des noms de cuvées originaux.
Souvent, c’est réussi, efficace et mémorisable, car différent !
Quelquefois, c’est trop DÉSAXÉ et le consommateur à du mal à comprendre, à saisir le message ou bien à guider son choix en fonction de ces étiquettes et a besoin d’être mieux rassuré.
2. Dans quelle mesure pensez-vous que le packaging, notamment l’étiquette, d’une bouteille de vin peut avoir une influence sur le choix du client ?
G.F. L’étiquette offre une grille de lecture et soutien le travail du vigneron pour donner des informations au consommateur : en quoi ce vin est différent, qu’est ce qui justifie son prix, qu’elle est son origine, son message. La communication grand public dans le vin est limitée, l’étiquette est le principal véhicule de message, superbement efficace quand on sait relier le tout en vidéo sur internet !
3. Quelles sont pour vous les forces et les faiblesses des packagings de vins bio/naturels ?
G.F. Leur force = leur authenticité, leur différence.
Leur faiblesse = quelquefois des messages trop confus, non rassurant, qui peuvent faire douter de la qualité du vin, de son rapport qualité/prix.
4. Pensez-vous que la présence de labels (Agriculture Biologique, par ex.) ont une influence conséquente sur le choix de l’achat d’un vin ? Pourquoi ?
G.F. OUI, car la réglementation européenne en BIO et les certifications sont sérieuses et rassurantes, bien que tout ceci sera chamboulé par de nouvelles options dans un Futur proche.
Il y a encore beaucoup de labels à créer et à faire respecter pour des vins NATURES, des Vins ÉCO-RESPONSABLES… des vins PRESQUE-BIO-MAIS SANS LES EXCÈS DU BIO NON PLUS…
Nous verrons ces nouveaux labels se construisent dans les années qui viennent.
La promotion dans le vin quand elle est basée sur l’identité du vin, du terroir, des producteurs est profitable et respectueuse du consommateur et du producteur.
En respectant une méthode basée sur l’identité, on peut être vigneron BIO ou NATURE et être rassuré sur le bien fondé et l’utilité de la démarche de promotion (appelons un chat un chat).
Le but est que ces productions BIO et NATURE perdurent et se déploient, comment le faire sans création de valeur soutenue par une méthode éprouvée (ID VIN existe depuis 2002).
Et le tout déployé largement sur Internet aujourd’hui en 2022.
CHEERS !
Galatée Faivre
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