Tu es vigneron et passionné par ton métier ? Alors tu aimes le partage. Faire découvrir ta production, animer des dégustations, transmettre tes valeurs, laisser l’âme de ton vin s’exprimer et toucher le cœur de tes visiteurs… Tu kiffes, pas vrai ? Mais voilà, le Covid-19 est passé par là et tu demandes ce que va devenir l’œnotourisme. Sera-t-il toujours possible d’organiser toutes ces activités touristiques permettant de faire découvrir le travail de la vigne, le métier du vin, la saveur des Grands Crus, la variété des terroirs ? Je te donne mon avis dans cet article. Et quelques pistes pour saisir les nouvelles opportunités s’offrant dès à présent aux vignerons talentueux.
Les difficultés de l’œnotourisme classique
Tous les étés se reproduit le même ballet de touristes intéressés par les activités viticoles et les plaisirs offerts par les bons vins. C’est toujours l’occasion de réaliser de belles ventes sur la propriété, le meilleur coup de boost de la saison…
Tous les étés jusqu’à 2020…
Tous les étés jusqu’à l’apparition de ce virus qui empêche désormais les visiteurs d’aller et venir comme bon leur semble, au gré de leurs désirs.
Si tu t’es engagé dans la voie de l’œnotourisme, je comprends tes préoccupations actuelles, ton envie de tout remettre en ordre et de renouer le contact avec le public. Malgré ton impatience, prends quelques instants pour y réfléchir sérieusement. Imagine une dégustation classique au beau milieu des contraintes actuelles…
Voilà qu’arrivent les touristes enthousiastes. Que fais-tu ? Tu mélanges vaccinés et non vaccinés ?
Bref… Tu ouvres les bouteilles, distribues les verres et… Tu visualises toutes ces personnes qui tombent le masque et postillonnent au-dessus de ton bar de dégustation ?
Mais tout cela ne s’arrête pas aux simples gestes barrière. Aux contraintes sanitaires s’ajoute le spectre d’éventuelles poursuites judiciaires. Imagine qu’un verre soit mal lavé ou que l’on te reproche de ne pas avoir exigé le passeport vaccinal. Qu’un visiteur s’avère positif. Tout le monde, les touristes comme ton personnel, devient cas contact. Te voilà forcé de tout désinfecter à l’aide de produits chimiques agressifs… Toi qui tiens à ne produire que du bio…
Je vais être cash maintenant (tu me connais !) : tu veux vraiment passer les prochains étés à tenir une buvette pour touristes désargentés ? Tu veux risquer les pires tracasseries engendrées par les variants mutants et une vaccination menée au pas de course ?
J’aimerais te rappeler quelque chose : tu n’es pas un professionnel de l’accueil du public. Non. Tu es un professionnel du vin.
Comment réinventer l’œnotourisme
Est-ce que tout cela signifie que l’œnotourisme est voué à disparaître ? Pas du tout. Mais il peut et doit se réinventer. Le vin a 5000 ans d’histoire et traverse les âges même quand les civilisations s’effondrent, et ce, grâce à l’intelligence de ceux qui aiment la vigne et leurs proches…
Bien sûr, je peux me tromper et chacun reste libre de choisir son destin. Mais ma famille est active dans le monde du vin depuis plus de 200 ans, et son esprit pionnier lui a permis d’acquérir une certaine clairvoyance sur le futur. Alors voici ce que m’inspire la situation actuelle.
Il y a eu le gel et le Covid… Aujourd’hui tu as fort à faire pour restructurer ton système de commercialisation, valoriser ton stock et sécuriser ton vignoble. Te concentrer sur des séances de dégustation aléatoires serait une immense perte de temps et d’énergie.
Et la vente en vrac ? Ce n’est pas mieux ! De nombreuses structures vont souffrir et disparaître en France comme à l’international. Et l’approvisionnement lié au gros négoce et aux coopératives risque également d’être restreint.
Si tu souhaites redynamiser ton fichier clients et développer tes ventes, il faudra donc te tourner vers d’autres solutions. Chez iD ViN, nous croyons en la puissance d’Internet et avons développé une logistique France et export innovante que je présente régulièrement sur ce blog ou via notre chaîne YouTube.
Plus que jamais, je te conseille de vendre ton vin en bouteille et en direct, et de développer des collaborations avec quelques importateurs triés sur le volet, attachés à la qualité d’une production et fidélisés sur le long terme.
L’œnotourisme ne disparaît pas du tableau pour autant. L’activité reste essentielle pour ton image de marque et les clients VIP que tu continueras à recevoir au compte goutte sur ton domaine. Un projet réussi inclura tôt ou tard un vrai partenariat avec un restaurateur local, et peut-être la vente de nuitées sur la propriété.
Regarde… Il existe déjà de nombreux exemples de cette nouvelle forme d’œnotourisme. C’est monnaie courante en Californie ou en Afrique du Sud. En France, je pourrais citer Gérard Bertrand ou Jean-Claude Mas dont je recommande les restaurants. Ils ont veillé à ce que leur menu soit à la hauteur de leurs vins !
En résumé
Les amateurs de bons vins ont soif de productions authentiques après deux années de confinement. Ils ne demandent qu’à se faire livrer directement à partir de ton domaine ! C’est le moment idéal pour utiliser la puissance d’Internet et automatiser ta prospection.
C’est le moment idéal pour nouer des relations saines avec de vrais partenaires, en France comme à l’étranger.
C’est le moment idéal pour te concentrer sur un œnotourisme plus ambitieux, axé sur des prestations de qualité. D’ici quelques années ce business devrait être florissant : ils sont nombreux les citadins qui, aujourd’hui, ne pensent plus qu’à quitter la ville pour s’installer dans une ruralité repensée.
Qu’en dis-tu ? Veux-tu échanger plus avant sur ces options de vente alternatives ? Nous vivons une période historique. Et pour passer le cap, je te propose de discuter entre professionnels intelligents.
Prends ici rendez-vous pour ce que j’appelle un audit « potentiel de ventes ».
Et si tu hésites encore, je t’offre mon livre « 20 astuces pour mieux vendre ton vin », en format papier, livré à ton adresse de vigneron…
Cheers,
Galatée