Le vin, c’est 5000 ans d’histoire. La vigne perdure, même quand les civilisations s’effondrent. Elle a modelé les paysages et favorisé les échanges entre les Hommes. Tout cela grâce à l’intelligence des vignerons qui aiment leur famille et leur vigne. La passion permet de garder intact le plaisir de la transmission et du partage. Mais est-ce que l’œnotourisme est une activité sur laquelle tu peux encore compter de nos jours ? Cet été, en 2022, et dans les prochaines années, vas-tu réaliser de belles ventes grâce aux touristes qui viendront chez toi ? Si le tourisme vinicole est une de tes activités principales et que tu es déjà très engagé, tu attends certainement le retour du public avec impatience. C’est compréhensible, et tu as hâte de tout remettre en ordre. Mais la vraie question que tu dois te poser, c’est quel est le futur de l’œnotourisme ?
Le tourisme viticole est-il mort à court terme ?
Commençons par observer ce qu’il s’est passé depuis 2 ans. Quelles ont été les difficultés anciennes, quelles sont celles qui continuent et celles qui risquent de se présenter ?
Regarde ce qu’ont vécu les spécialistes de l’événementiel et de l’accueil du public.
Toi, de ton côté, n’oublie pas que tu es un professionnel du vin, et pas un « pro » des réceptions.
Comment peux-tu assurer la sécurité et la désinfection efficace de tes verres de dégustation ?
Le covid n’a pas disparu, loin de là, les variants apparaissent au fur et à mesure des semaines. La vaccination a été lancée au pas de course et on n’en connaît finalement pas trop les conséquences.
Le passe sanitaire a été supprimé il y a peu. Va-t-il être remis en place ?
Est-ce que tu vas mélanger les vaccinés et les non-vaccinés lors de tes visites ? Vas-tu décider que tes clients ne doivent pas porter de masque ? Tout le monde sera-t-il d’accord ?
Le masque n’est plus obligatoire, pourtant certains ne veulent pas lâcher leur FFP2 ! Seront-ils ravis que les autres se tiennent devant ton bar, face à eux, sans cette protection qu’ils jugent indispensable ?
Tu vas donc prendre des risques. Entre les contraintes sanitaires fortes qui peuvent revenir, les dangers d’être poursuivi si tu as oublié de contrôler le passe sanitaire de quelqu’un ou si tu as mal lavé un verre…
Tu pourrais aussi mettre en danger ton personnel et ta famille.
Que se passerait-il si un cas contact se présentait chez toi ? Tu serais obligé de tout désinfecter chimiquement ! Quelle catastrophe si tu es en bio !
En bref, l’œnotourisme, pour 2022 et 2023, ça reste accessoire et non prioritaire. C’est sympa, c’est fun, mais c’est risqué.
Bien sûr, in vino veritas, mais personne ne sait comment les choses vont tourner.
Il y a d’autres solutions pour faire des ventes et augmenter ton fichier client. Avec internet et une logistique France et export innovante, tu peux y arriver.
La question du futur de l’œnotourisme
Prendre des risques inutiles pour attirer chez toi des touristes aux poches vides, est-ce que cela vaut le coup ?
Tu vas perdre du temps et faire des efforts pour tenir une buvette peu payante. Et par-dessus le marché, si l’épidémie repart, on va peut-être te dire que tu y as participé.
Tu as tellement mieux à faire pour le moment. Concentre donc ton énergie sur des activités rentables et sûres.
Pour les années qui viennent, l’idéal c’est de valoriser ton stock, restructurer ta commercialisation et sécuriser le futur de ton vignoble.
Après 2024, l’œnotourisme reviendra en force.
Cela sera même davantage le cas après 2028, car la ruralité aura radicalement changé. Les villes sont en train de se vider au profit des campagnes.
En attendant, à court terme, tu ferais mieux de plutôt miser sur ce qui fonctionne.
Prépare-toi, établis des bases solides, et quand tu seras prêt, alors tu pourras à nouveau penser à accueillir des voyageurs chez toi.
Cette année encore, ne te repose pas trop sur les visiteurs du dimanche pour te faire vivre.
Tu risquerais de passer du temps et de dépenser de l’énergie pour un résultat médiocre. Tu n’écoulerais qu’une petite partie de ta production.
Ce qui aurait pour conséquence de te faire vendre en vrac.
Le vrac, c’est bien. Mais finalement, ne compte pas non plus trop dessus.
Pourquoi ?
Parce que les hypermarchés sont en crise. Beaucoup d’entre eux vont disparaître, en France comme à l’international. Du coup, les approvisionnements en vin via les gros négoces vont être de plus en plus restreints.
Comment établir ses priorités et sécuriser le futur d’un vignoble
Sécuriser le futur de ton vignoble, c’est aussi assurer le futur de ta famille.
Alors, comment faire ?
Comment accomplir cette tâche de la plus haute importance avec toutes les incertitudes qui nous entourent : la fin – ou non – de la pandémie, la guerre en Ukraine, une situation économique mondiale tellement inquiétante ?
La solution, c’est de vendre la majorité de sa production en bouteilles.
En France, et surtout à l’export.
En direct de ton domaine, et pourquoi pas en recevant au compte-gouttes des clients VIP.
En complétant ton action avec des alliés de qualité : une sélection d’importateurs et de revendeurs à la recherche de produits d’exception. Des partenaires fidélisés à long terme.
La priorité pour les années qui viennent, ce sont les ventes en direct, en France, mais pas seulement aux clients qui se déplacent sur le domaine.
L’export est bien sûr une clé indispensable qui fonctionnera très bien avec une bonne logistique. Nous gérons tout cela dans le club 20, par exemple.
Après cette drôle de période qu’on a vécue avec le Covid, tous les amoureux du vin ont soif d’authenticité. Quoi de mieux que d’acheter en direct depuis le domaine ?
Pour toi, c’est le bon moment pour automatiser ta prospection.
L’œnotourisme, une activité complémentaire qui se prépare minutieusement
L’œnotourisme reste bien sûr un complément naturel, c’est une très bonne chose pour tes clients VIP et pour ton image de marque.
Mais pour être complet, un vrai projet de tourisme viticole bien construit inclut forcément un partenariat avec un restaurant des alentours.
Il y a beaucoup de restaurateurs qui sont en difficulté et qui seront ravis d’être accueillis chez toi.
Tu mettras ainsi en place un œnotourisme abouti. En Afrique du Sud, en Californie et aussi en France, chez Gérard Bertrand ou Jean-Claude Mas, par exemple, ils sont nombreux à fonctionner de cette façon.
Car bien sûr, tu dois veiller à ce que ce qui sort de la cuisine soit à la hauteur de tes vins. Donc là également, tu dois former des alliances de qualité !
Un autre aspect de l’œnotourisme, c’est de pouvoir proposer des nuitées sur le domaine, pour exploiter toute la puissance de ce projet.
Le vrai futur de l’œnotourisme est là.
Cela doit être une expérience globale exceptionnelle pour les clients.
Sans cela, beaucoup de vignerons perdent du temps et se fabriquent de faux espoirs.
Pour un projet oenotouristique complet, il ne faut pas se contenter de bricoler quelques ventes le week-end, mais bien bâtir un projet complet et ambitieux à long terme !
Une histoire familiale liée à la vigne
Pourquoi est-ce que je suis sûre de cela et que je me permets de partager mon avis avec toi ?
Parce que ma famille est dans le vin depuis 200 ans.
Nous avons tous un tempérament pionnier et nous sommes dotés d’une bonne dose de clairvoyance.
Bien sûr, je peux me tromper et chacun est libre de décider de son destin oenotouristique.
Ma famille, ce sont des Bourguignons partis en Algérie.
À l’époque, là-bas, seule une personne sur dix survivait à cause de la Malaria.
À force de drames, plusieurs foyers se sont alliés pour creuser un tunnel sous le Sahel et arriver à drainer la Mitidja, où la culture de la vigne a pris place.
Drainer un terroir, toi qui es vigneron, tu sais à quel point c’est une clé puissante.
Soudés, unis, ils se sont retrouvés sur de merveilleux terroirs. Au même moment, ailleurs, la vigne était terrassée par le phylloxéra.
En France, dès 1952, mon père a racheté 600 hectares dans les Corbières. Parmi elles se trouvaient 50 hectares d’hybride qui servaient à faire du Vermouth.
Il a gardé les vieux carignans et il a replanté merlot, syrah, grenache, marsane, roussanne…
Le résultat, ça a donné 125 hectares magnifiquement drainés en coteaux, entourés de 500 hectares de garrigue, une superbe surface écologique de compensation.
Bien sûr, il a toujours refusé d’utiliser des produits chimiques de synthèse. Cela a fait de lui l’un des premiers vignerons bio de France, dès la sortie du label en 1989.
Il a été l’un des précurseurs de la mise en bouteille en Languedoc. Il a aussi commencé à exporter. C’était son copain d’armée, Gabriel Dulon, qui lui envoyait les bouteilles et les bouchons depuis Bordeaux.
Tu comprends maintenant pourquoi je dis que dans ma famille, on est des pionniers !
On anticipe naturellement le futur, c’est du vécu.
Mon expérience personnelle : le vin et moi
Pour ma part, j’ai étudié le commerce international et le marketing aux États-Unis et en Asie. À Taïwan plus précisément, car à cette époque, la Chine était fermée.
Quand Pierre Gagnaire a fait faillite, nous l’avons emmené au Japon, pour créer en une année, avec Asahi, le marché des vins bio.
J’ai eu une belle carrière à l’export en vendant des centaines de milliers de quilles solo, puis des milliers de quilles en équipe.
J’ai créé Solus, avec Pierre Le Tan, le premier vin des Corbières bio, une cuvée exceptionnelle à un prix lui aussi remarquable.
J’ai pu aider Gérard Bertrand quand il a racheté l’Hospitalet. Il a superbement structuré son identité, sa signature et il a réussi sa segmentation de l’offre. Je m’en souviens bien, ses clients allemands me remerciaient dans les allées des Salons.
Je pourrais continuer encore longtemps, j’ai tellement de choses à te raconter, je connais une quantité d’anecdotes ! Une autre fois, peut-être…
Bref, avec tout cela et mon expérience passée, je crois donc qu’au sujet de l’œnotourisme, la solution, c’est d’échanger plus avant sur ton futur proche et immédiat.
Pense d’abord à asseoir ta position à court terme avant de développer cette nouvelle activité quand le temps sera venu. Et tu pourras alors faire cela dans les règles de l’art en assurant ta réussite avec un projet complet. Dès lors, considère en priorité les options de ventes alternatives que je mets à ta disposition. Je t’offre un rendez-vous informel sur ta situation. Il est gratuit et sans engagement. Tu sais bien que nous traversons une période historique. Pour passer ce cap, nous avons tous intérêt à nous rassembler et à discuter, à échanger entre professionnels intelligents. Rejoins-nous pour toi aussi anticiper le futur du vignoble dans la nouvelle économie du vin. Mon groupe Facebook t’attend !