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À QUI PROFITE D’ÉTOUFFER LES RÉSULTATS POSITIFS DU BACLOFÈNE ?

Aujourd’hui, le Baclofène est encore en phase de test et d’études interminables dans le traitement de l’alcoolodépendance. Malgré tous ces blocages il sera bientôt un médicament comme les autres 

Le baclofène est proposé dans l’alcoolodépendance, mais son utilisation est controversée. Cela fait quarante ans que les médecins l’utilisent comme relaxant musculaire. Sa réputation a commencé en 2008 avec la parution du livre « Le dernier verre » d’Olivier Ameisen, cardiologue devenu alcoolique, qui expliquait que ce médicament avait supprimé son envie de boire. Le fléau « Baclofène »  débute à ce moment-là.

De nos jours, il est déjà prescrit par 7000 médecins et la sécurité sociale le tolère. Cependant, leur responsabilité en cas d’accident est mise en jeu lorsqu’ils le prescrivent aux patients. Dès que l’autorisation temporaire sera officielle, les médecins seront plus rassurés. Par ailleurs, sa prescription hors AMM a augmenté de 29% selon les chiffres du CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie).

Dans cet atelier marketing, nous évoquons souvent les questions stratégiques qui entoure le monde du vin français : aujourd’hui il est utile d’analyser POURQUOI LA DIFFUSION DU BLACOFENE A ÉTÉ AUTANT FERMEMENT BLOQUÉE DEPUIS DES ANNÉES ? En effet, le bacoflène est un bon exemple de la façon dont les pouvoirs publics et les lobbies du médicament se sont liés contre le monde du vin en France. De plus en plus de malades et médecins sollicitent sa mise sur le marché de ce médicament peu couteux (3€ environ la boîte). Ce qui pourrait être une menace pour certains…

1. POURQUOI LE BACOFLENE EST-IL PERÇU COMME UNE MENACE ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît l’alcoolisme comme une maladie et le définit comme des « troubles mentaux et troubles du comportement » liés à l’utilisation d’alcool. Il n’y a actuellement aucun médicament efficace pour lutter contre cette maladie, si ce n’est la consultation chez un psychologue ou les infrastructures de cures et de postcures. Sur Europe 1, le Dr Renaud DE Beaurepaire, psychiatre à Villejuif, révélait la « diabolisation » du médicament. Selon Paris Match, il avait alerté ses confrères à l’époque. Il en sort aujourd’hui un livre « Vérités et mensonges sur le baclofène ». Il dénonce, dans son interview pour Paris Match, les effets pervers d’un système économique. En effet, l’alcool est rentable grâce aux taxes en France et pour les organisations médicales et paramédicales qui gèrent les malades sans jamais pouvoir réellement les soigner !

Le baclofène vient bouleverser leurs habitudes et leurs ressources : s’il n’y a de moins en moins d’alcooliques chroniques en France, que devient le budget de fonctionnement de l’ ANPAA (environ 200 salariés) ?

Si l’on utilise cette molécule comme il se doit, les infrastructures et les hospitalisations ne seront plus nécessaires. Cela mettrait donc la profession de la « FAUSSE LUTTE » contre l’alcoolisme en danger, affirme Dr Beaurepaire.

En outre, il nous explique qu’il faut dix ans pour créer et commercialiser un nouveau médicament et cela coûte beaucoup d’argent (1,5 milliard d’euros). S’il n’y a pas de retour sur investissement, c’est un désastre pour l’industrie pharmaceutique, car c’est tout un business dans ce milieu.  Quant aux alcoologues, ils veulent attendre ces résultats avant d’autoriser le baclofène. Pour le Dr DE Beaurepaire, c’est un prétexte pour retarder son utilisation. Il affirme que « sur dix malades alcooliques, huit vont largement mieux et cinq guérissent. »

Certains patients qui ont pris ce médicament ont eu des effets secondaires. Les médecins ne connaissent pas encore bien ce produit, surtout le dosage à prescrire, évidement les grands laboratoires refusent de financer des études. D’un côté, le cardiologue Olivier Ameisen recommande de le prendre à fortes doses, à contrario, le Dr Philippe Batel le déconseille.

Selon le Dr Batel « les patients nourrissent un espoir très fort d’atteindre le “miracle”, cette fameuse indifférence à l’alcool qui n’est pas observée avec les autres médicaments. Pour cela, ils vont devoir lutter contre les effets secondaires. Et à un moment donné, il y a un déclic, quelque chose se passe. Selon nous, et c’est une hypothèse, les patients en ont marre de lutter contre l’action combinée des effets secondaires et de l’alcool : ils lâchent l’affaire et deviennent complètement abstinents.

Beaucoup pense que le baclofène est la solution miracle contre l’alcoolisme. En tout cas, pour la majorité des cas étudiés, il permet de se libérer de la dépendance à l’alcool, tout en pouvant en consommer occasionnellement. Pourquoi ces informations ont-elles mis tant de temps à être accessibles ?

 

2. LOI ÉVIN : ÉCHEC DE LA LOI POUR LUTTER CONTRE LES ABUS D’ALCOOL ?

La loi Évin (ou loi du 10 janvier 1991) lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme. Elle interdit la publicité des boissons alcoolisées.

En France, la diffusion des alcools est contrôlée par la Loi Évin. La France est l’un des plus grands producteurs de vin, le berceau de la culture du vin, mais elle est aussi un des seuls pays où la législation est la plus stricte. Dans un monde où TOUT EST IMAGE et COMMUNICATION, « Cette loi réduit en effet considérablement la marge de manœuvre des professionnels du vin souhaitant communiquer. »

En France, la consommation d’alcool a baissé de 50% et de 70% pour le vin.  En effet, les jeunes boivent moins de vin, mais leur consommation d’alcool en général est toujours élevéeSelon Philippe Martin, député de la Marne et président de l’Association Nationale des Élus de la Vigne et du Vin, « Leur motivation est bien d’ivresse. La loi n’a donc pas atteint son but de réduction des excès, ni protéger les viticulteurs des alcooliers, plus puissants économiquement… »

Et pourtant, dans le monde traditionnel du vin, nous savons depuis longtemps que la découverte de la CULTURE DU VIN, encadrée par la famille ou le milieu professionnel ou encore des évènements de dégustation (encadrés socialement) RESTE LE MEILLEUR REMPART, la meilleure protection contre la tentation de l’EXCÈS. Apprivoiser l’alcool et ses dangers dans un cadre sécurisé reste la meilleure façon de s’initier, de trouver ses propres limites tout en étant RESPECTER en tant qu’ADULTE, qu’être humain en pleine possession de son LIBRE ARBITRE !

POUR CE FAIRE LA COMMUNICATION LIBRE AUTOUR DE LA CULTURE DU VIN FRANÇAIS DOIT RENAÎTRE !

Le vin est une boisson alcoolisée, mais différent des autres alcools. Ce sont deux choses différentes. Le vin, consommé avec « modération » ou plutôt avec INTELLIGENCE, est BON pour la santé et le bien-être social, le bien-être amoureux d’un adulte libre en pleine possession de sa vie !

LE VIN EST UNE CULTURE QUI SE DÉGUSTE NATURELLEMENT AVEC INTELLIGENCE !

Pour rappel, l’étude NANCY dont les résultats ont été confirmés depuis par l’étude COPENHAGUE, montre que jusqu’à 4 verres de vins consommés quotidiennement par un homme, il y a moins de risque de cancer et de mortalité ! Étude réalisée sur 35000 hommes pendant 15 ans !

Jacques Dupont donne un exemple dans son livre « Invignez-vous ! » : « Les Américains s’ébahissent de notre longévité, de ces centenaires qui ne crachent pas sur le canon, du faible taux de maladies cardio-vasculaires dans les régions où le confit de canard se décline au madiran. Chez eux, l’admiration pour le mode d’alimentation méditerranéen se traduit par une hausse sans discontinuer depuis dix ans de l’achat et de la consommation de vin rouge. »

Il propose dans son ouvrage de retrouver l’art de vivre français et lance un appel à mieux consommer l’alcool. Il recommande une « éducation à la dégustation » pour les jeunes au lieu des interdictions. Le vin est un symbole de la France et un des élites de la culture française. Il est aussi l’élément incontournable dans la gastronomie française, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Aujourd’hui, les professionnels du vin ne savent plus comment pour faire connaitre leur vin, ce fleuron de notre patrimoine sans RISQUE d’être accusé, bloqué par les mêmes instances qui ont ralenti la diffusion de l’efficacité du Blacofène  ?

La ré-évolution verte et éthique que nous vivons changera surement la donne

Galatée Faivre

Valérie Rivière

Jifan Li